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Pourquoi tant de haine
10 août 2005

Frank zappa, l'homme qui me donne espoir

L’homme de ma vie

Frank Zappa, le musicien incompri.

Frank Zappa , 1940-1993, R.I.P
Né à Baltimore en 1940, le jeune Frank, fils d’émigrés italo-français, déménage en Californie à l’âge de 10 ans et découvre, quatre ans plus tard, la musique de l’avant-gardiste Edgar Varèse, ce qui va le pousser à s’intéresser à la musique. Le dernier titre de Freak out !, Return of the Son of the Monster Magnet, est d’ailleurs un hommage à Varèse. On retrouve dans ce premier témoignage musical toute la créativité et l’anticonformiste de Zappa, dont l’expérimentation et l’absurde jalonnent toute la carrière. Au niveau des textes, il a privilégié une approche satirique et critique envers l’American Way of Life comme en témoignent des titres tels que Who are the Brain Police ? ou Trouble every Day qui, d’après moi, sont plus qu’excellent!

Mais Zappa n’était pas seul. Entouré de musiciens talentueux tout au long de sa carrière, il a débuté avec le groupe ‘’The mothers of invention'’, dont la première mouture le suit jusqu’en 1970. Freak Out !, inspiré par des compositeurs classiques tels que Stravinski ou Stockhausen, est un curieux mélange entre un pop/rock acide et une orientation totalement novatrice, principalement dans la deuxième partie de l’album, où Zappa laisse libre cours à des expérimentations soniques dissonantes et des rythmes peu usuels. On peut déjà apercevoir les premiers balbutiements du punk rock et de l’art rock, qui exploseront pourtant bien des années après. Cet album expose le projet qui mouvra Zappa durant toute sa vie : composer une musique à la fois populaire et « artistique » et des titres tels que Wowie Zowie, Any Way the Wind blows, One Broken Heart are for assholes, I don’t Wanna get drafted ou the grand wazoo sont là pour nous le rappeler.Et en écoutant tous ces album, on voit qu’il a dû beaucoup influencé Syd Barrett, Mike Patton ou les Rita Mitsouko…

Les albums se succèdent à une vitesse folle!: tout d’abord Absolutely Free, où Zappa nous montre ses talents multiformes en changeant de style musical d’un titre à l’autre, et parfois même au sein d’un même morceau. Plus difficile à suivre que Freak Out ! car ne possédant pas de fil conducteur, Absolutely Free représente une œuvre majeure dans la discographie de Zappa.
Suivront Lumpy Gravy, LP solo enregistré avec un orchestre de 50 musiciens, ainsi que We’re only in it for the Money, le troisième album de Zappa avec les Mothers of Invention. Composé lui aussi de deux parties, la première critiquant le mouvement hippie et la deuxième proposant une alternative, We’re only in it for the Money représente Zappa à l’apogée de sa maîtrise vocale et musicale : lucide dans sa démarche analytique, Zappa impose par ailleurs une production inventive et truffée de correspondances entre les titres. Voici certains des morceaux les plus réussis : Who needs the Peace Corps?, Mom & Dad, What’s the ugliest Part of your Body ou Let’s make the Water black.

Quelques mois plus tard, Zappa dissout le groupe en invoquant l’incompétance des Mothers of Invention, piètres compositeurs selon lui, et décide de recruter de nouveaux musiciens en se lançant dans une autre direction.
Uncle Meat, palimpseste de la polyvalence de Zappa, regroupe des morceaux studio et live, aux influences et directions foisonnantes. Hot Rats, sorti en octobre 69, est un ingénieux amalgame entre la sophistication du jazz et le groove prétendument terre-à-terre du rock. Zappa fait montre de ses talents de compositeur, d’arrangeur et de chanteur, mais surtout de sa maîtrise impressionnante à la guitare. Peaches en Regalia ou Willie the Pimp (avec son ami d’enfance Don Van Vliet, alias Captain Beefheart) sont les titres qui se démarquent principalement.

Burnt Weeny Sandwich et Weasels ripped my Flesh sont deux albums que Zappa sort en 1970 : dans la même veine débridée de Uncle Meat, ils proposent des classiques comme Holiday in Berlin, Little House I used to live in ou My Guitar wants to kill your Mama et sont en fait de vieux morceaux que Zappa a enregistré avec la première “version” des MOTHERS.

En 1971, un événement singulier survient durant un concert de Zappa au Rainbow Theatre, à Londres. Happé par un « fan » déchainé, Zappa sera grièvement blessé et passera de nombreux mois en convalescence à écrire de nouvelles compositions : The Grand Wazoo, autre monolithe du jazz rock, et Over-nite Sensation, l’un de ses albums les plus connus. Il comprend Camarillo Brillo, Montana et Dirty Love, au contenu verbal plutôt « limite ».
On reprochera longtemps à Frank Zappa ses propos misogynes et l’artiste se défendra en invoquant le ton ironique qu’il utilise. Certes…pourtant le doute persiste et on voit comment l’humour décapant et légendaire de Zappa représente un couteau à double tranchant…
Néanmoins, Over-nite Sensation est un nouveau sommet dans la carrière de l’Américain et recèle une curiosité intéressante : la présence aux chœurs de Tina Turner sur Montana.

Zappa nous offrira d’autres excellents albums durant les années 70 : Apostrophe, One Size fits all, Zoot Allures…tandis qu’en 1981 paraît Shut up ‘n play yer Guitar, une collection d’enregistrements live où la maestria technique de Zappa à la guitare est mise en avant.
Enfin, parmi les sorties les plus récentes, il faut noter You can’t do that on Stage anymore, un recueil de 6 volumes également enregistrés en concert.

En 1991, on confirme un cancer de la prostate chez Frank Zappa, dont il décèdera deux ans plus tard.
Quelques temps après la mort de Frank Zappa, sa femme décida de sortir l’album final de Frank Zappa: The Lost episode, qui fera revivre toute sa carrière. Elle y met ces chansons non-publié, que Frank Gardait précieusement en vue d’un album de ce genre, des ‘’conneries'’faites par ses musiciens et lui durant des délires fous et des party. Elle publiera cet album plus qu’innattendu auprès de la clientèle de Zappa et fut heureuse de voir que, malgré sa mort, Frank Zappa viverais toujours, tant que sa musique jouerait toujours.

discographie
• The Mothers of Invention : “Freak out” (1966)
• The Mothers of Invention : “Absolutely free” (1967)
• Frank Zappa : “Lumpy Gravy” (1967)
• The Mothers of Invention : “We’re only in it for the money” (1968)
• The Mothers of Invention : “Cruising with Ruben & the Jets” (1968)
• The Mothers of Invention : “Uncle meat” (1969)
• Frank Zappa : “Hot rats” (1969)
• The Mothers of Invention : “Burnt weeny sandwich” (1969)
• The Mothers of Invention : “Weasels ripped my flesh” (1970)
• Frank Zappa : “Chunga’s revenge” (1970)
• The Mothers : “Fillmore East June 1971″ (1971)
• Frank Zappa: ‘’Frank Zappa’s 200 Motels” (B.O.F., 1971)
• The Mothers : “Just another band from L.A.” (1972)
• Frank Zappa : “Waka / Jawaka” (1972)
• The Mothers : “The grand Wazoo” (1972)
• Frank Zappa : “Over-nite sensation” (1973)
• Frank Zappa : “Apostrophe” (1972)
• Frank Zappa et the mothers : “Roxy & elsewhere” (1974)
• Frank Zappa & the Mothers of Invention : “One size fits all” (1975)
• Frank Zappa et Beefheart : “Bongo fury” (1975)
• Frank Zappa : “Zoot allures” (1976)
• Frank Zappa : “In New York” (1977)
• Frank Zappa : “Läther” (1978-77)
• Frank Zappa: “Studio tan” (1978)
• Frank Zappa: “Sleep dirt” (1979)
• Frank Zappa: “Orchestral Favorites” (1979)
• Frank Zappa : “Sheik Yerbouti” (1979)
• Frank Zappa : “Joe’s garage” (1979)
• Frank Zappa : “Tinseltown rebellion” (1980)”
• Frank Zappa : “Shut up ‘n play yer guitar” (1981)
• Frank Zappa : “You are what you is” (1981)
• Frank Zappa : “Ship arriving too late to save a drowning witch” (1982)
• Frank Zappa : “The man from Utopia” (1983)
• Frank Zappa : “Baby snakes” (1982)
• Frank Zappa : “London Symphony Orchestra vol I & II” (1983)
• Frank Zappa : “Boulez conducts Zappa : The perfect stranger” (1984)
• Frank Zappa : “Them or us” (1984)
• Frank Zappa : “Thing-fish” (1984)
• Frank Zappa : “Francesco Zappa” (1984)
• Frank Zappa : “Meets the Mothers of Prevention” (1985)
• Frank Zappa : “Does humor belong in music?
• Frank Zappa : “Jazz from Hell” (1987)
• Frank Zappa : “Guitar” (1988)
• Frank Zappa : “Broadway the hard way” (1988)
• Frank Zappa : “The best band you’ve ever heard in your life” (1991)
• Frank Zappa : “Make a jazz noise here” (1991)
• Frank Zappa : “Playground psychotics” (1992)
• The Mothers of Invention : “Ahead of their time” (1993)
• Frank Zappa : “The yellow shark - ensemble modern” (1993)
• Frank Zappa : “Civilisation phase III” (1994)
• Frank Zappa : “You can’t do that on stage anymore vol 1″ (1970-84)
• Frank Zappa : “You can’t do that on stage anymore vol 2, the Helsinki concert” (1968)
• Frank Zappa : “You can’t do that on stage anymore vol 3″ (1971-84)
• Frank Zappa : “You can’t do that on stage anymore vol 4″ (1969-88)
• Frank Zappa : “You can’t do that on stage anymore vol 5″ (1965-82)
• Frank Zappa : “You can’t do that on stage anymore vol 6″ (1970-88)
• Frank Zappa : “The lost episodes” (1958-93)
• Frank Zappa : “Have I offended somenone?”
• Frank Zappa : “Strictly genteel”
• Frank Zappa : “Cheap Thrills” & “Son of Cheep Trhills”
• Frank Zappa : “Mystery disc”
• Frank Zappa : “Strictly commercial - The best of

C’était la vie de Frank Zappa, l’homme de ma vie

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Commentaires
Pourquoi tant de haine
  • ceci est ce que je suis. Je ne suis paa capable de parler de moi en publique... j'ai beaucoup plus de facilitée à l'écrire ou a le représenté alors pour ceux qui voudrons savoir ce que suis,mirons ici!
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